Comité Ingrid Betancourt 41
INGRID LIBRE !

 

cliquer sur l'image pour entendre le message d'Ingrid

Je suis maintenant en liberté, vivante et je vous le dois.

Je le dois à tous ceux qui comme vous on fait ce geste. Qui sont venus sur ce site. Qui nous ont soutenu dans notre lutte pour la liberté.

Aujourd'hui, il y a encore en Colombie 25 otages qui vivent attachés à des arbres avec des chaînes au cou, qui ont besoin de notre voix, de notre action.

Il y a 3000 autres colombiens qui sont pris en otage pour différentes raisons aussi en Colombie, et il y a de par le monde des centaines de milliers de personnes qui sont privées de leur liberté de facon injuste et arbitraire, et qui ont besoin que nous parlions pour eux.

Merci d'être ici,
vous faites la différence !

Jacques Lagerfeld : Toujour prêt !
La FICIB et la SECURITE ROUTIERE...
TOUS RESPONSABLES
LES VIDEO DE L'EVENEMENT

14 juillet 2008 - 14h31
La Légion d'honneur pour Ingrid Betancourt Absente du défilé le matin, l'ex-otage des Farc Ingrid Betancourt a été décorée lundi de la Légion d'honneur par le président de la République Nicolas Sarkozy à l'occasion de la promotion du 14 juillet.


France honours Betancourt
Jul. 14 - Former hostage, Ingrid Betanourt, has recieved France's highest award, the Legion d'Honneur.
President Nicolas Sarkozy presented Betancourt with the Chevalier of the Legion of Honour in the gardens of the Elysee Palace, pinning the medal to her dress in a ceremony shown live on French television. The 46-year-old French-Colombian politician was rescued along with 14 other hostages earlier this month by the Colombian military after more than six years at the hands of the FARC Marxist rebels. Helen Long

L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt libérée par l'armée colombienne.

BOGOTA (AFP) — L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, les trois otages Américains et onze militaires colombiens ont été libérés par l'armée colombienne, a annoncé mercredi à Bogota le ministre colombien de l'Intérieur, Juan Manuel Santos.

15 secuestrados por las FARC fueron rescatos por el Ejercito colombiano.Dentro de los rescatados se encuentran Ingrid Betancurt y 3 contratistas norteamericanos.


Preuve de vie de pablo moncayo "Ingrid Courage"
envoyé par disneydream
Ingrid noud demande le l'aider dans son combat pour ses compagnons de captivité : voici Pablo Emilio Moncayo
!!!LIBRES¡¡¡
Llegada de los liberados a Bogotá
El caminante por la paz
El caminante por la paz se entristece al no ver a su hijo el uniformado Moncayo en la lista de los liberados

Fotos de los liberados
Lista de los 15 liberados
Lista de los 15 liberados por el ejercito colombiano que estaban en manos de las FARC

El alcalde de Bogotá Samuel Moreno habla sobre la liberación

Les premiers mots d'Ingrid Betancourt
Un bref extrait de la déclaration d'Ingrid Betancourt (en espagnol) sur la télévison colombienne Caracol
REACTIONS A TRAVERS LES MEDIA
Premier été de liberté pour Ingrid Betancourt
Anne-Charlotte De Langhe
29/08/2008

Après son arrivée dans l'archipel, Ingrid Betancourt a été reçue par le président des Seychelles, James Alix Michel (au centre), en présencede l'ambassadeur de France (à droite). Au second plan : ses enfants, Mélanie et Lorenzo, avec l'épouse du chef d'État
Après sa libération, l'ancienne otage des farc a profité de l'été pour renouer avec ses enfants, en voyage aux Seychelles où elle a vécu de 1985 à 1988.
C'est, toujours, la première chose que l'on se jure de faire sitôt rentré. Ce dont on rêve les yeux fermés faute de pouvoir l'imaginer, vraiment, les yeux ouverts. Retrouver leur visage, forcément changé, glisser instinctivement sa main juste derrière leur nuque. Les embrasser, les respirer, savoir qu'ils sont encore, enfin, et de nouveau, un peu à soi. Leur parler et les faire se raconter, même sans très bien savoir par où commencer. «Je vais être comme un chewing-gum pour mes enfants dans les prochains jours, collée à eux. Ils pourront m'enlacer, me mastiquer à volonté», avait confessé Ingrid Betancourt en foulant le tarmac de l'aéroport militaire de Catam, à Bogota, le 3 juillet dernier. L'ex-otage des Farc aurait-elle, dès lors, pu donner à son été de femme libre, le premier depuis six ans et quatre mois, un autre goût que celui d'une promesse tenue ? «Non», répond en chœur son entourage. «C'était un vrai besoin, intense et intime», «quelque chose de fondamental pour elle», insistent ses proches. «Son premier et immense bonheur était de pouvoir passer du temps avec ses enfants», conclut Fabrice Delloye, ex-époux de la Franco-Colombienne, père de Mélanie et Lorenzo.

Eux, les fils et fille en manque de mère, n'ont pas imaginé la quitter davantage que l'espace d'une douche chaude. Lorsque, le vendredi 4 juillet, Ingrid Betancourt et les siens poussent les portes de l'hôtel Raphaël, le personnel du palace parisien se fait tout petit. Ingrid qui n'aspirait qu'à un lit, un lit tout bête avec des draps, sans feuilles mortes ni insectes rampants, se voit confier les clés d'«une suite, avec toute sa famille installée autour». L'adresse n'a pas été choisie au hasard par les autorités françaises, en quête pour leur invitée à bout de souffle d'«un endroit le plus intimiste possible». Dans le hall qu'elle traverse chaque jour, sans chercher à se cacher, on remarque «sa sensibilité», «sa grande humanité». L'icône respire l'apaisement mais tout lui donne le vertige, jusqu'à ce luxe soudain inouï de pouvoir décider, le matin, de l'heure de son petit déjeuner. «Les plaisirs que redécouvre Ingrid vont des plus petites aux plus grandes choses, raconte son amie Anne-Colombe de la Taille. Il n'y a de place que pour les moments de vraie vie.» Ceux partagés au Fouquet's, du 7 au 17 juillet, prennent parfois corps à travers un odorant morceau de fromage au lait cru, péché mignon le plus susceptible d'arracher un sourire gourmand à l'ancienne captive.

«Des moments merveilleux»
Pourtant, lorsqu'elle déjeune au restaurant, l'idée ne vient à personne de vérifier son appétit d'oiseau ou sa faim de loup. Quand elle prie à Saint-Sulpice avec ses enfants, se recueille à Lourdes avec Yolanda, sa «Mamita Linda», nul ne cherche à mesurer sa foi, que l'on sait ardente. Dans les salons du Meurice et d'ailleurs, les interviews et les rencontres informelles, elles, se succèdent. Ingrid a du temps. Pour tout et pour tout le monde. Vite, chacun en profite. Elle, n'en abuse jamais. Au milieu des journalistes, la popstar Shakira se faufile en compatriote, verse quelques larmes de joie. Son éditeur, Bernard Fixot, la serre dans ses bras à plusieurs reprises. Les membres de son comité de soutien, qui l'ont apprise par cœur mais qu'elle ne connaît guère, préfèrent «la retrouver au calme». Ingrid Betancourt repart avec un book de photos, compilation de clichés pris sur le vif lors des manifs, genèse exhaustive de leur combat pour sa liberté.
Puis, enfin, elle ouvre sa parenthèse. Pour ses enfants comme pour elle, le «chewing-gum» devient bulle. Le 21 juillet, Ingrid Betancourt, Mélanie et Lorenzo s'envolent pour les Seychelles. Dans ses valises, une garde-robe complète offerte en toute discrétion par une créatrice française de prêt-à-porter. Un vanity de crèmes onctueuses, aussi, cadeau d'un fabricant de cosmétiques haut de gamme. La marque a hésité, se demandant si ce «geste de femme à femme» n'était pas «un peu futile». Le petit mot de remerciement envoyé peu après par l'intéressée s'est voulu rassurant. «Dans la jungle, je pensais souvent à mes enfants en me disant qu'ils allaient retrouver une vieille maman, a écrit Ingrid Betancourt. Grâce à vous, je vais pouvoir me faire belle pour eux !»
Surtout, le voyage sur l'archipel de l'océan Indien se veut symbolique. Ingrid Betancourt y a vécu trois ans, de 1985 à 1988, à l'époque où Fabrice Delloye occupait le poste de conseiller économique au sein de l'ambassade de France à Mahé. Derrière les murs de l'hôpital de Victoria, elle a donné naissance à sa fille. Puis nourri de son lait maternel l'enfant d'une femme qui n'en avait presque pas. Un enfant du pays, un fils de ministre : celui de Jacques Hodoul, ex-leader de l'opposition locale. De quoi faire d'Ingrid une citoyenne seychelloise à part entière, sur décret présidentiel. Cet été, avant son arrivée sur l'île, une photo d'elle est parue dans le quotidien Nation. On l'aperçoit, à peine trentenaire, accroupie dans les escaliers de la petite École française, un caméscope à la main. C'est le Noël des écoliers et Ingrid ne veut pas en manquer une miette. «Là-bas, nous avons passé des moments absolument merveilleux, confie Fabrice Delloye. Je comprends qu'elle ait choisi les Seychelles, un pays qu'elle aime infiniment, pour appréhender de nouveau les espaces, la vie pleine et entière.»
Invitée du gouvernement, elle séjourne quinze jours durant avec ses enfants dans l'une des trente villas du luxueux Hôtel Maia, implanté sur une péninsule privée de Mahé. Sa «très grande simplicité» ne fait pas d'elle une VIP ; et ce jusque sur les coussins du spa, où les massages sont pour elle aussi bons que le simple plaisir de s'enrouler dans un drap de bain immaculé. Pour mieux reconnaître ses enfants, elle ferme les écoutilles. «Elle a éteint son téléphone portable. Même l'Élysée n'arrivait pas à la joindre», s'amuse un proche. Seul l'ancien premier ministre Dominique de Villepin, son professeur à Sciences Po, la rencontre le temps d'une escale vers le Kenya. Car le repli se veut total, presque animal, mu par une envie de tenir contre soi l'essentiel. De Mélanie et Lorenzo, elle veut plus encore que leur voix, celle que RFI lui envoyait sur les ondes trois fois par semaine. Elle veut pouvoir mémoriser le visage de son «Lolli» autrement que par le biais d'une publicité qu'elle avait découpée dans un journal, il y a longtemps, en s'imaginant que son fils pouvait désormais bien ressembler au mannequin.
Avec eux, elle file escalader la montagne Trois Frères. Du sommet, on voit Victoria et le port, Praslin et la Digue. «Je me pince parfois pour me demander si je ne rêve pas», confie-t-elle le 23 juillet, reçue à State House par le président James Michel. Elle peut tout, à présent. Prendre soin d'elle, s'étonner encore et encore du confort d'un matelas, mettre une paire de boucles d'oreille, marcher sans chapeau, sur le sable, pieds nus de préférence, mais pas parce qu'on lui a confisqué ses croquenots.
Le 17 août, le premier fils de Fabrice Delloye, Sébastien, les rejoint. C'est un peu le sien aussi. Ensemble, ils prolongent les retrouvailles à 80 kilomètres de là, sur l'île Desroches. Une maison, construite au cœur d'un resort 5 étoiles, leur a été prêtée. Quinze jours de plus s'écoulent. Ingrid Betancourt n'attendait rien d'au­tre que cet heureux huis clos. «Ce sont mes tout-petits, ma fierté, ma raison de vivre, ma lumière, ma lune, mes étoiles», dit-elle.

Agir avec Ingrid
Depuis, Mélanie est retournée à New York, pour suivre ses études de cinéma. Sébastien a regagné la Belgique et sa boîte de production. Lorenzo est à Paris, avec sa mère mais plus à l'hôtel. Mercredi dernier, Ingrid Betancourt était reçue à l'Élysée par Nicolas Sarkozy. Sans doute lui a-t-elle parlé de ses différents projets de livre et de cette pièce de théâtre qu'elle aimerait écrire. Une histoire à raconter sur les planches, pour dire «ce qu'elle a vécu sans le revivre elle-même». Lundi au plus tard, elle quittera la France pour l'Italie et Castelgandolfo, où elle sera reçue par le pape Benoît XVI. Dans la foulée, elle rejoindra sa fille à Manhattan, ignorant encore tout de sa future adresse. Probablement n'y en aura-t-il pas qu'une seule. D'ici là, des dizaines d'autres colis auront afflué dans les bureaux parisiens du comité de soutien rebaptisé Agir avec Ingrid. Pour l'ex-otage, des centaines d'anonymes ont déjà envoyé «un nombre incalculable de bibles, d'images et de médailles pieuses». Sans oublier ces dessins d'enfants, confiés par sacs postaux entiers à Ingrid Betancourt. Tous, ou presque, représentent la même scène : une famille se tenant par la main, avec un prénom et une flèche pour chaque personnage. Et plein de soleil autour.

Remise de la Légion d'Honneur à Ingrid Betancourt Paris (Palais de l'Elysée) le 14 juillet 2008

Le lundi 14 juillet Jacques Bouchet, Jacques Capelle, Adair Lamprea, Marjan Lodewijk et Olivier Roubi étaient présents au Palais de l'Elysée pour assister à la remise de la Légion d'Honneur à Ingrid Betancourt par le président Sarkozy.


En haut: Olivier Roubi et Jacques Bouchet, en bas: Jacques Capelle et Adair Lamprea

Jacques Capelle souffle quelque chose à l'oreille d'Ingrid

Adair Lamprea et Agnès Veyrieres, Jacques Capelle et Marjan Lodewijk sur le perron de l'Elysée

14 juillet 2008

Nicolas Sarkozy remet la Légion d'honneur à Ingrid Betancourt (Reuters)
Nicolas Sarkozy : "Ici on vous aime, Ingrid Betancourt" 15.07.2008
Le chef de l'Etat a remis la Légion d'honneur à l'ex-otage et s'est réjoui de sa présence à Paris. Il s'est également engagé à tout faire pour faire libérer l'otage des Palestiniens Gilad Shalit
Le chef de l'Etat a remis la Légion d'honneur à Ingrid Betancourt lundi 14 juillet, et a prononcé un discours sur le perron de l'Elysée lors duquel il a déclaré à l'ex-otage franco-colombienne: "Ici on vous aime, Ingrid Betancourt". "La République veut vous témoigner son admiration et sa reconnaissance", a déclaré le président de la République lors de la garden party à l'Elysée, faisant applaudir la famille et les enfants d'Ingrid Betancourt, "exceptionnels pendant ces longues années".
Appelant à ne pas oublier les otages encore retenus dans le monde il a assuré vouloir tout entreprendre pour faire libérer le franco-israélien Gilad Shalit, otage des Palestiniens.

info.fr

 

Lourdes : le recueillement d'Ingrid Betancourt Le samedi 12 juillet
C'est sous une pluie diluvienne qu'Ingrid Betancourt s'est recueillie samedi à la grotte de Lourdes. Accompagnée de sa famille et devant plusieurs milliers de pèlerins venus pour l'occasion, l'ancienne otage des FARC a remercié avec émotion la Vierge Marie, là où Bernadette Soubirous a vu la Vierge à 18 reprises.
"Merci Marie, merci pour ma liberté, merci pour la vie", a déclaré Ingrid Betancourt, après la lecture de la prière de l'Angelus par Mgr Jacques Perrier, archevêque de Tarbes et de Lourdes.
Un chapelet à la main et fixant par moment la statue de la Vierge Marie, elle a ajouté : "Je te supplie ma Marie chérie, je t'aime tellement, prends soin de ceux qui sont restés derrière moi, ils ont besoin de toi, ils ont besoin de ta force, de ton espérance et de ta lumière".
Elle a ensuite récité le "Je vous salue Marie", à l'unisson avec sa famille et les pèlerins présents. "Maman s'était promis qu'à la fin de son calvaire elle allait passer à Lourdes. C'est un passage très émouvant", a déclaré son fils Lorenzo.
Ingrid Betancourt, très croyante, a passé près de sept ans en captivité dans la jungle amazonienne, elle estime devoir sa libération à "un miracle". A de nombreuses reprises, elle a affirmé qu'elle avait tenu pendant ces années grâce à sa famille et à sa foi.
Elle doit être prochainement reçue par le pape Benoît XVI qui, lui-même, se rendra à Lourdes en septembre prochain
Betancourt : "Je vous salue Marie" Photos
L'ancienne otage Ingrid Betancourt s'est recueillie samedi dans la grotte de Lourdes. Après avoir remercié la Vierge pour sa libération, elle a souhaité le même sort à "tous ceux qui sont restés derrière nous dans la jungle"...
AFP
FICIB 12/07/08

L'ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt entourée de sa mère et de son fils Lorenzo, à Lourdes le 12 juillet 2008
Ingrid Betancourt à Lourdes pour remercier la Vierge Marie de sa libération LOURDES (AFP) — L'ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt s'est recueillie samedi, dans une intense émotion, à la grotte de Massabielle, aux Sanctuaires de Notre-Dame de Lourdes, où elle a remercié avec ferveur la Vierge Marie pour sa libération.
"Merci Marie, merci pour ma liberté, merci pour la vie", a déclaré Ingrid Betancourt, aux côtés de Mgr Jacques Perrier, archevêque de Tarbes et de Lourdes, qui venait de lire la prière de l'Angelus.
"Je te supplie ma Marie chérie, je t'aime tellement, prends soin de ceux qui sont restés derrière moi, ils ont besoin de toi, ils ont besoin de ta force, de ton espérance et de ta lumière", a-t-elle ajouté, le visage radieux, un chapelet entre les doigts.Romandie.com

AFP
FICIB 09/07/08


Jacques Chirac accueille Ingrid Betancourt le 9 juillet à Paris
nouvelobs.com, L'Express

Betancourt appelle à un rassemblement à Paris pour les otages le 20 juillet PARIS (AFP) — L'ex-otage Ingrid Betancourt a appelé mercredi à un rassemblement à Paris le 20 juillet, date à laquelle est prévue une marche en Colombie en faveur des otages de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
"Le 20 juillet, j'aimerais crier, avec vous pour l'indépendance et la liberté de ceux qui sont encore là-bas otages des Farc en Colombie", a lancé la Franco-colombienne au cours d'une réception en son honneur à l'Assemblée nationale à Paris.............................................................
Elle a ensuite été reçue par l'ancien président Jacques Chirac dans ses bureaux parisiens. Mme Betancourt l'a remercié chaleureusement pour ses efforts en faveur de sa libération:
"Je suis trop consciente de ce que je vous dois", lui a-t-elle dit. "Vous avez protégé ma famille alors qu'ils étaient complètement abandonnés", a-t-elle ajouté, accompagnée notamment de sa mère Yolanda Pulecio et de sa soeur Astrid. "Je tenais absolument à vous embrasser"..........

09/07/08

 

Vidéo

Ingrid Betancourt - "Un cri d'indépendance et de liberté le 20 juillet" Stéphanie MORBOIS - le 09/07/2008 -
* Devant les députés français mercredi après-midi, l'ex-otage des FARC a donné des précisions sur le grand rassemblement du 20 juillet au Trocadéro et à Bogota.
* L'ex-sénatrice a aussi longuement remercié la France. "Les Colombiens ont changé grâce à vous", a-t-elle dit.

09 juillet 2008 - Ingrid Betancourt : "La lumière de la France comme un phare" "Dans la jungle, je n'ai pas eu de liberté, je n'ai pas eu de fraternité et encore moins d'égalité", a déclaré l'ex-otage des FARC mercredi après-midi devant les députés français. IMAGES LA CHAINE PARLEMENTAIRE

Les coulisses de la visite d'Ingrid Betancourt à RFI 08/07/2008


AFP
FICIB 06/07/08
Betancourt rentre en Colombie "dans quelques jours" et va écrire une pièce
PARIS (AFP) — La Franco-Colombienne Ingrid Betancourt annonce qu'elle va "rentrer en Colombie dans quelques jours", dans un entretien au Journal du Dimanche où elle fait également part de son intention d'écrire une pièce de théâtre sur son expérience d'otage.
"Je vais rentrer en Colombie dans quelques jours. En attendant, je veux voir la France, toute la France. Mais je veux aussi être avec mes enfants toute seule (...) Je veux consacrer ce temps à ma famille, au père de mes enfants que j'adore, qui a mené pour moi un combat extraordinaire", déclare-t-elle.
Interrogée sur l'éventualité d'un livre racontant son expérience, elle répond: "Je ferai une pièce de théâtre".

 

 


06/07/08

Colombie : Betancourt "comblée de bonnes nouvelles"
Après une série d'examens à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, l'ex-otage a quitté les lieux en fin d'après-midi, "comblée de bonnes nouvelles".
Vidéo

Ingrid Betancourt: examens "rassurants"
Après une série d'examens médicaux, Ingrid Betancourt s'est dit sur France 3 "très, très surprise" de ne pas avoir de séquelles physiques après six ans de captivité.

AFP
FICIB 05/07/08




Des membres des comités de soutien de l'ex-otage avec le drapeau colombien, le 4 juillet 2008 devant l'Elysée

Ingrid Betancourt "comblée de bonnes nouvelles" par les médecins à Paris
PARIS (AFP) — L'ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt s'est dite rassurée samedi sur son état de santé, après avoir subi une série d'examens à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris où les médecins l'ont "comblée de bonnes nouvelles". "Les médecins m'ont comblée de bonnes nouvelles. J'avais pendant toutes ces années une série d'inquiétudes. Là, bonheur total", a-t-elle déclaré sur la chaîne publique France 3.
TSR.ch TSR.ch Romandie.com
Cyberpresse
Betancourt à la France: «Je vous dois tout»
Le Monde Ingrid Betancourt veut "servir"
Europe1 Ingrid de retour dans son "autre famille"
Le Télégramme Betancourt. Le retour en « douce France »
La Voix du Nord Ingrid Betancourt accueillie en héroïne
LCI Colombie : Betancourt "comblée de bonnes nouvelles"

AFP
FICIB 04/07/08

Vidéo Reuter

Ingrid Betancourt en route pour la France avec sa famille
BOGOTA (AFP) — L'ex-otage Franco-Colombienne Ingrid Betancourt qui a retrouvé jeudi matin avec émotion ses enfants à Bogota est repartie avec sa famille dans la soirée pour Paris, deux jours après sa libération par un comando de l'armée colombienne.
L'ex-otage qui arrivera à Paris vendredi après-midi sera accueillie par le président français Nicolas Sarkozy. Elle devrait rencontrer le pape Benoît XVI la semaine prochaine au Vatican.
Des retrouvailles émouvantes pour les Betancourt
Des retrouvailles intenses dans une "orgie de baisers". L'ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt s'est jetée dans les bras de ses enfants, Mélanie et Lorenzo, à leur arrivée jeudi en avion à Bogota, au lendemain de sa libération après plus de six ans de captivité aux mains des guérilleros marxistes des Farc. Ingrid Betancourt arrivera en France vendredi "en milieu d'après-midi". Elle ne devrait y rester que quelques jours.
La Presse Canadienne
03/07/08
Ingrid Betancourt attendue en France vendredi matin "au plus tôt", selon l'Elysée
PARIS — Ingrid Betancourt pourrait arriver en France vendredi matin "au plus tôt", a-t-on appris jeudi dans l'entourage du président français. L'ex-otage franco-colombienne sera accueillie à sa descente d'avion par Nicolas Sarkozy.

03.07.2008
Ingrid Betancourt pourrait être en France avec sa famille dès ce jeudi
Les enfants d'Ingrid Betancourt, Mélanie et Lorenzo Delloye, son ex-mari Fabrice Delloye, ainsi que sa soeur Astrid, sont attendus ce matin en Colombie. L'ancienne otage compte revenir rapidement avec eux en France et rencontrer Nicolas Sarkozy.
latribune.fr

AFP
FICIB 03/07/08

Ingrid Betancourt s'apprête à retrouver ses enfants à Bogota
BOGOTA (AFP) — La Franco-colombienne Ingrid Betancourt devait retrouver jeudi à Bogota ses enfants arrivés de France, au lendemain de sa spectaculaire libération par les militaires colombiens après plus de six ans passés aux mains de la guérilla marxiste des Farc.

AFP
FICIB 03/07/08

La France célèbre la libération d'Ingrid Betancourt et prépare son retour, vendredi PARIS (AFP) — La France célébrait jeudi la libération en Colombie d'Ingrid Betancourt en attendant d'accueillir vendredi l'ex-otage, qui a été au coeur d'une mobilisation exceptionnelle dans tout le pays, du sommet de l'Etat jusqu'aux plus petits villages.
Un "rassemblement du bonheur" était prévu en fin d'après-midi devant le parvis de l'hôtel de ville de Paris, où la photo d'Ingrid Betancourt a été déployée pendant des années.

AFP
FICIB 03/07/08


Ingrid Betancourt accueillie par Alvaro Uribe le 2 juillet 2008 à son arrivée à Bogota

La libération des otages couronne de succès la politique de fermeté d'Uribe
BOGOTA (AFP) — La libération de 15 otages des Farc, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains, dans une opération militaire soigneusement planifiée, couronne de succès et renforce la politique de fermeté du président colombien Alvaro Uribe, selon des analystes.
"La libération militaire réussie rapporte à Uribe la reconnaissance nationale et internationale et constitue un succès politique et militaire du gouvernement, ainsi qu'un coup militaire et politique très dur pour les Farc (guérilla marxiste) ", a déclaré à l'AFP Alvaro Villarraga, directeur de la Fondation pour la Culture démocratique (ONG).
Avant-première : la Une du "Parisien" sur Ingrid Bétancourt Pierre Courade
Avant-première Ozap.com. Les quotidiens qui n'avaient pas bouclé leurs éditions avant l'annonce de la libération d'Ingrid Bétancourt hier soir titreront ce matin sur cette nouvelle qualifiée « d'historique » par la plupart des commentateurs.
Ozap.com vous propose ainsi de découvrir la Une du Parisien/Aujourd'hui en France qui titre sobre « Libre » avec le portrait de l'ex-otage ; la photo qui était depuis plusieurs années accrochée sur la plupart des mairies de France.
Ingrid Bétancourt attend ses enfants à Bogotá où elle a atterri hier quelques heures après sa libération. Elle est restée près de six ans et demi entre les mains des FARC en Colombie.
Les proches d'Ingrid Betancourt volent vers Bogota
J.G. jeudi 03 juillet 2008, 8h28 leparisien.fr

« Noël en juillet ! » propos recueillis par François Vey jeudi 03 juillet 2008 | Le Parisien
« ON N'OSAIT PLUS faire de pronostics, déployer des banderoles, attendre telle ou telle date. Et là ça tombe du ciel tout d'un coup : on a tant de fois espéré pour rien... A force, on finissait par croire à un truc inatteignable.
Ce soir, c'est extraordinaire, c'est miraculeux, c'est Noël en juillet ! On va sortir le champagne. Plein de gens m'ont appelée, à commencer par ceux du comité de soutien. Une espèce de chaîne s'est aussitôt formée. Le fait qu'elle ait été libérée par l'armée, c'était l'un des scénarios possibles parmi douze autres... Le point important, c'est qu'elle soit libre ! »

- Jacques Chirac, l'ancien président de la République déclarait hier « son immense joie » et « sa très vive satisfaction ». « C'est une très grande délivrance pour la famille et tous leurs proches. C'est aussi un soulagement pour la France, dont la mobilisation et les efforts en vue de cette libération n'ont jamais cessé depuis son enlèvement. »
- Christine Ockrent, hier à 22 h 15 : « C'est formidable. On est tous très heureux. Je viens d'embrasser Astrid, sa soeur, qui s'est tellement battue depuis si longtemps pour la libération d'Ingrid, avec énergie et dignité. Maintenant, la question est celle de son état de santé. »
- Bertrand Delanoë, maire de Paris : « L'annonce de la libération d'IngridBetancourt-et de plusieurs de ses compagnons de captivité - constitue la plus heureuse des nouvelles, source d'une explosion de bonheur et de soulagement dans le coeur de tous ceux qui ont appris à aimer cette femme d'exception. »
- François Bayrou, président du MoDem : « Comme des millions de Français, je suis heureux que le calvaire d'Ingrid Betancourt et de sa famille débouche sur un ciel bleu. Je pense à ses enfants, que j'ai beaucoup vus pendant la campagne présidentielle, et dont tous les efforts ont été dirigés vers leurmère pour la soutenir et lui faire passer desmessages. Il faut saluer tous les efforts, ceux de Dominique de Villepin comme de Philippe Douste-Blazy et de Nicolas Sarkozy. Je voudrais aussi saluer les autorités colombiennes. Il fallait du courage pour lancer cette opération, eux qu'on accusait parfois d'indifférence ! Il fallait oser. Ils ont pris tous les risques. Il faut les saluer. »
- Patrick de Carolis, président de France Télévisions : « C'est un cadeau surprise pour toute la France. Quand j'avais reçu Ingrid Betancourt à Des racines et des ailes pour son livre il y a quelques années, je lui ai demandé si elle avait peur pour ellemême, pour sa santé ; elle m'a répondu : C'est comme ça, c'est mon combat, je lemènerai jusqu'au bout. Elle m'a laissé un souvenir extraordinaire. Donc, je suis très heureux pour elle et sa famille, et j'espère qu'elle est en bonne santé. »
- Marc-Olivier Fogiel : « J'ai appris cette nouvelle à 21 h 30, alors que jeme trouvais à l'anniversaire de Line Renaud au Pré-Catelan, au bois de Boulogne. La nouvelle de sa libération a été accueillie par une explosion de joie. J'étais super heureux. J'ai immédiatement pensé aux enfants d'Ingrid, Lorenzo et Mélanie, que j'ai reçus à plusieurs reprises dans mes émissions. Ils étaient toujours dignes, respectueux, forts, intelligents, face au drame qu'ils vivent depuis des années. Pour moi, c'est la meilleure nouvelle de l'année. »
- Alain Juppé, maire de Bordeaux : Ingrid Betancourt « est libre et apparemment en bonne santé. C'est un grand moment de bonheur ». Cette libération est pour lui « la démonstration que la mobilisation internationale, celles des gouvernements , en particulier du gouvernement français, et des opinions publiques a fini par rendre de bons résultats ».
- le Vatican parlait hier de « bonne nouvelle » et évoquait « un signe positif pour la liberté de tous les otages » ainsi que pour la « réconciliation du pays (la Colombie) qui a tant souffert à cause de la violence ».
- Le président George W. Bush a félicité par téléphone, hier soir, son homologue et allié colombien Alvaro Uribe, et salué en lui un « dirigeant fort », après la libération de 15 otages aux mains de la guérilla marxiste, dont Ingrid Betancourt et trois Américains, a annoncé la Maison-Blanche.

Colombie : un succès qui pose question Mis en ligne le 03/07/2008 Par Marie-France Cros
L'heure était à la joie, mercredi soir. Celle des otages libérés, celle de leurs parents et amis, celle de tous ceux qui, à travers le monde, se sont mobilisés pour Ingrid Betancourt, captive depuis plus de six ans.
Mais quand l'émotion sera tombée, viendront inévitablement les questions.
Pourquoi l'armée n'a-t-elle réussi qu'hier à libérer les otages étrangers et la plus symbolique d'entre eux ? ......................................
Il ne manquera donc pas de personnes pour se demander si c'est bien le fruit du hasard. Si ce qui a été possible mercredi ne l'était pas depuis longtemps, comme le disent à demi-mot plusieurs familles d'otages. Si Alvaro Uribe ne s'est pas servi d'eux, depuis son élection en 2002, pour consolider sa popularité.
Libération d'otages en Colombie: "joie immense" de l'Union européenne
03/07/2008-[02:54] - AFP PARIS, 3 juil 2008 (AFP) - La présidence française de l’Union européenne (UE) a exprimé jeudi sa "joie immense" après la libération de quinze otages en Colombie, dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.

03-07-2008 06:12
Nicolas Vanel Ingrid Betancourt raconte sa libération
A sa descente d’hélicoptère, Ingrid Betancourt a raconté sa libération sur le tarmac de l’aéroport de Bogota. "J’ai imaginé ce moment plein de fois avec ma mère ". Ainsi commence le récit de la libération la Franco-colombienne retenue dans la jungle durant six ans et demi.
Betancourt: "J'en ai rêvé" Par Jérôme GUILLAS
Ingrid Betancourt est arrivée sur le tarmac de l'aéroport de Bogota à 0h20 heure française. Elle est descendue d'un avion vêtue d'une veste et d'un chapeau militaires, en apparente bonne santé, son visage s'éclairant à la vue de sa mère, venue l'accueillir. Celle qui fut
otage des Farc pendant six ans et demi s'est exprimée de longues minutes, remerciant notamment sa "douce France".

Mercredi 02 juillet 2008
Le monde salue la libération de Betancourt
La libération en Colombie de quinze otages détenus par la guérilla des Farc, la franco-colombienne Ingrid Betancourt, trois Américains et onze Colombiens, a été aussitôt saluée avec joie et soulagement à Paris, à Washington, au Vatican et dans d'autres capitales.

AFP
FICIB 03/07/08

L'armée colombienne libère Ingrid Betancourt et trois otages Américains BOGOTA (AFP) — L'armée colombienne a libéré mercredi dans le sud de la Colombie l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, trois Américains et 11 militaires colombiens détenus par les Farc (guérilla marxiste) lors d'une opération militaire d'infiltration soigneusement planifiée.
REACTIONS A TRAVERS LES REGIONS

Blois, jeudi 3 juillet 2008 Communiqué de presse
Libération d’Ingrid Bétancourt : Une grande émotion pour tous les Loir-et-Chériens
Maurice Leroy, président du conseil général de Loir-et-Cher, député, accueille avec « une très grande satisfaction et beaucoup d’enthousiasme » la nouvelle de la libération d’Ingrid Bétancourt, otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) depuis le 23 février 2002.

Diaporama-souvenir : ils se sont mobilisés pour Ingrid Betancourt.

Durant près de sept ans, les habitants de la région ont multiplié les manifestations de soutien en faveur de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.

Quelques heures après sa libération, résumé en images de cette mobilisation à travers une sélection de photos publiées ces dernières années dans les colonnes de La Nouvelle République.

VilleNevers
Soutien à Ingrid Betancourt 16 juin 2008
Ingrid Betancourt est libre. 4 juillet 2008


Ingrid Betancourt est libre.
envoyé par VilleNevers

Ingrid Betancourt libre, une lueur d’espoir pour tous les Colombiens et leur envie de liberté mardi 8 juillet 2008

Le comité Réunion-Colombia affilié à la Fédération Internationale des Comités Ingrid Betancourt (FICIB) est très heureux de la libération d’Ingrid Betancourt. Nous tenons à remercier tous ceux qui ce sont mobilisés pour ce combat contre l’oubli et pour la liberté. C’est grâce à la pression de vous tous que cet événement a pu avoir lieu..

LA libération d’Ingrid Betancourt représente une lueur d’espoir pour tous les Colombiens et leur envie de liberté. Aujourd’hui, ils luttent activement contre le trafic de drogue, les guérilleros, les paramilitaires, la corruption.
Ingrid Betancourt est libre, après 6 ans de captivité. Son combat d’hier est celui de tous pour demain, la liberté est un droit fondamental. Nous sommes tous acteurs. Merci au peuple colombien qui subi tous les jours cette violence et qui réclame liberté et paix ; merci aux gouvernements qui se sont mobilisés, ceux d’Amérique latine, de la Colombie et de la France.
Localement, merci à tous ceux qui ont manifesté, aux musiciens qui nous ont soutenus et qui ont toujours répondu présents, merci aux communes de Salazie, Cilaos, Saint-Louis, Le Port, Saint-Denis et au Conseil général qui ont fait Ingrid Betancourt Citoyenne d’honneur et à la commune du Tampon qui nous a soutenu.

Le combat pour la liberté est un combat permanent qui se perpétue en Colombie pour les milliers d’otages et dans le monde. Les comités internationaux continuent leurs luttes pour que tous puissent retrouver la liberté.

Le comité Réunion-Colombia.

Lettre à Ingrid
Témoignages du vendredi 4 juillet 2008 (page 7)

INGRID Betancourt, ce 2 juillet 2008 restera dans notre cour comme une date éclairée par votre libération tant attendue, tant espérée, libération qui vous rend enfin à l'affection de vos proches, libération qui vous ramène à la vie. Cet événement est entré dans l'intimité de nos propres vies, apportant un souffle rare de bonheur partagé.
A peine sortie de l'enfer de cette captivité de plus de six ans dans la jungle colombienne, vous avez offert au monde l'image saisissante d'une femme debout, incarnant aux yeux de tous le visage de la résistance sur lequel on perçoit ce mélange de douceur et d'obstination qui fait votre force.
Les premiers mots que vous avez prononcés peu après votre libération traduisent une grandeur d'âme qui nous bouleverse. Ils démontrent que le calvaire que vous avez enduré n'a en rien entamé votre détermination de femme engagée dans un combat sans relâche pour des valeurs universelles telles que la démocratie, la solidarité ou encore la défense des opprimés, la lutte contre les injustices.
Aujourd'hui, la Ville du Port, dont vous êtes citoyenne d'honneur depuis le 22 décembre 2005, tient à joindre sa voix au concert international qui salue votre libération.
En cette année 2008 où notre île de La Réunion, au cour de l'océan Indien, s'apprête à célébrer, le 20 décembre prochain, le 160ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage, nous voyons à travers votre libération un symbole fort et une source d'espoir pour ceux qui, à travers le monde, sont privés de liberté et survivent en captivité.
Ingrid, nous vous souhaitons avant tout le bonheur.

La municipalité de la Ville du Port Ile de La Réunion


[4 juillet 2008]
"Le symbole de notre envie de liberté"

La fin d'un long combat, le début d'un autre. La Colombienne et fondatrice du comité de soutien réunionnais pour la libération d'Ingrid Betancourt, Yamile Hernandez, veut croire à l'instauration d'une paix durable dans son pays, incarnée à ses yeux par la libération d'Ingrid.

Nous sommes fatigués de la violence. Les Colombiens veulent que les choses changent, que les enlèvements s'arrêtent, que les otages soient libérés. Ingrid Betancourt est devenue le symbole international de l'envie de liberté des gens qui souffrent en Colombie." C'est au petit matin, hier, en écoutant son poste radio que Yamile Hernandez a appris la bonne nouvelle. Comme beaucoup, elle n'a pas voulu y croire "avant que mon téléphone ne cesse de sonner". "Là, j'ai réalisé ce qui venait de se passer." Fondatrice en 2003 avec son mari, Jean-Cyrille Notter, du Comité Réunion-Colombia Ingrid Betancourt (membre de la Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt), elle veut croire que demain, l'ex sénatrice et candidate à la présidence "poursuivra le combat pour libérer les 3 000 otages toujours aux mains des Farc, dont certains depuis plus de dix ans. Elle incarne l'espoir de ce changement possible en Colombie, celle qui a souffert de ces séquestrations et qui a survécu." Celle qui a permis de braquer les caméras du monde sur son pays et ces centaines d'otages retenus dans la jungle.

*LE COMBAT CONTINUE*
"La vidéo diffusée à la fin de l'année dernière montrant Ingrid gravement affaiblie, puis la lettre envoyée à sa mère a traumatisé les gens, poursuit Yamile. Elle a toujours cru dans le peuple colombien et aujourd'hui, c'est lui qui lui montre que oui, elle peut faire changer les choses", estime t-elle. Avant de rappeler durement que, "dans mon pays, tout le monde connaît quelqu'un qui a été kidnappé ou tué par les cartels de la drogue". A ses yeux, la libération d'Ingrid Betancourt, due "à un concours de circonstances" et à une "stratégie intelligemment menée", ne doit pas pour autant fermer la porte à un règlement humanitaire de la question des otages. Une position défendue depuis le premier jour par les comités de soutien à travers le monde, qui n'avaient pas hésité à montrer du doigt la position de fermeté vis-à-vis des Farc, défendue par le président colombien, Alvaro Uribe. Comme beaucoup, la Colombienne, installée depuis plusieurs années dans l'île, attend désormais la réaction de la guérilla dont le nouveau chef, Alfonso Cano, est décrit comme plus "politique" que son prédécesseur. Pour elle, le mouvement doit cesser sa lutte armée et souhaite que la porte des négociations soit toujours ouverte avec le gouvernement. Le gouvernement colombien acceptera-t-il pour autant de négocier avec la guérilla, alors que cette dernière n'a jamais semblé aussi affaiblie ? Pour Yamile, la population a tout simplement "soif d'une justice enfin égale pour tous". Ingrid Betancourt doit-elle reprendre le flambeau politique ? La réponse se veut plus évasive : "Elle dit laisser son destin dans les mains de dieu." Et de promettre que son association continuera plus que jamais son combat. Un travail de sensibilisation auprès du grand public et des élus, dont certains ont répondu à l'appel du comité en nommant l'ex sénatrice citoyenne d'honneur de leur commune.
Ils ne sont pas légion : Salazie, Cilaos, Saint-Louis, le Port, Saint-Denis, ainsi que le Département. Une goutte d'eau dans un océan de solidarité

/P.M./

Nouvelle République du Centre Ouest

Indre - La libération d'Ingrid Betancourt fêtée aussi dans l'Indre En avril 2005, Kristof Colliot créait le comité indrien de soutien à Ingrid Betancourt. Trois ans plus tard, avec la poignée de bénévoles qui l’ont suivi dans son initiative, il a pleuré devant sa télé en la voyant enfin libérée.
Cher - Une otage parmi huit cents
Centre - Diaporama-souvenir : ils se sont mobilisés pour Ingrid Betancourt
Durant près de sept ans, les habitants de la région ont multiplié les manifestations de soutien en faveur de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.
Quelques heures après sa libération, résumé en images de cette mobilisation à travers une sélection de photos publiées ces dernières années dans les colonnes de La Nouvelle République

maville.com
04/07/08
Lille vendredi 04 juillet 2008 Une ville heureuse de la libération d'Ingrid Betancourt
Lille a fêté hier la libération d'Ingrid Betancourt, otage pour la libération de laquelle élus et associations locales s'étaient largement engagés. PAR VIRGINIE CARTON
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